Comme vous le savez probablement, les textes alternatifs sont des contenus qui décrivent ce qui se trouve dans les images. Ils ne sont pas visibles, mais sont très utiles aux personnes qui ne peuvent pas visualiser les images dans leur navigateur. Bien qu’ils soient également utiles si une image ne se charge pas, ou bien si une personne utilise un lecteur d’écran, les textes alternatifs constituent un outil important pour optimiser le référencement. En effet, les moteurs de recherche s’en servent pour décoder l’information et pour classer les sites Web. Les entreprises qui se soucient bien du référencement naturel (SEO) pour leurs sites Web savent que ceux-ci ont plus de chances de se retrouver en bonne position sur les moteurs de recherche.
Les textes alternatifs sont directement inclus dans les Règles pour l’accessibilité des contenus Web (WCAG). Il est donc essentiel d’inclure du texte alternatif pour la grande majorité des images. Toutefois, il est important d’y aller bien plus loin si l’on veut avoir des images comportant de bons textes alternatifs.
Petit récapitulatif
Lorsqu’une image se trouve autant sur un site Web que sur un document numérique, elle doit être accompagnée d’un texte alternatif. L’attribut alternatif (« alt ») se retrouve dans la balise image (« img ») et permet de donner un texte alternatif à un support visuel. Cet attribut est essentiel pour les utilisateurs et les utilisatrices de lecteurs d’écrans, puisque le texte alternatif permet de donner une description concrète de l’image. Ce texte peut également s’afficher lorsque l’image n’arrive pas à charger. En plus d’être essentiel à la compréhension de l’information, le texte alternatif doit également être court, clair et concis.
Cependant, il est important de se rappeler que les images doivent avoir une réelle valeur informative ou doit être doté d’une action comme un lien. Si elles ne sont que décoratives, il ne doit pas y avoir de texte alternatif. En effet, les images décoratives ne doivent pas avoir d’équivalent textuel, car elles n’aident pas à comprendre le texte et n’ont donc aucune importance. Elles n’apportent aucune information et sont principalement utiles que pour la mise en forme d’une page Web ou d’un document. Toutefois, l’attribut « alt » doit quand même être présent sans contenir de texte.
Comment écrire parfaitement des textes alternatifs ?
Le contexte d’un texte alternatif est primordial. Les bons textes alternatifs sont courts et descriptifs, présentent le contenu et, si nécessaire, donnent la fonction de l’image. Il est donc indispensable de considérer le contexte et les conditions d’utilisation d’une image pour avoir un bon texte alternatif. Dans le cas de l’image présentée plus bas, on y voit la Cathédrale Notre-Dame-de-Paris. Il est donc indispensable d’écrire qu’il s’agisse de cette cathédrale. Toutefois, puisque le contexte est un élément important, il est primordial d’y inclure également les autres éléments qui se retrouvent sur l’image. Dans ce cas-ci, on y retrouve surtout des arbres. De plus, la photo a été prise durant la journée. Il faudrait donc y avoir « Cathédrale Notre-Dame-de-Paris près des arbres pendant la journée » comme texte alternatif pour cette image.

Dans le cas de l’image de George Washington sur un bateau présenté plus bas, son texte alternatif dépend de son contexte. Bien qu’il s’agisse d’une image de George Washington, cela ne représente pas totalement ce qu’on y retrouve. Aussi, simplement mentionner que c’est un tableau de George Washington n’apporte que peu d’informations. Il faut donc rendre possible l’identification de l’image. Le texte alternatif pourrait être « Tableau de George Washington traversant la rivière Delaware », si le contexte est en rapport avec George Washington. Toutefois, un autre texte alternatif adéquat pourrait être « Tableau classique dont la composition utilise les effets de lumière et de couleur ». Le texte alternatif doit être relié avec le fait que ce tableau illustre une technique artistique spécifique si le site Web ou le document présente d’autres tableaux. Il faut donc choisir minutieusement un texte alternatif adapté selon le contexte, le contenu et la fonction de l’image.

Les éléments à retenir concernant les textes alternatifs
Les textes alternatifs sont l’un des problèmes d’accessibilité les plus courants sur le Web. Toutefois, plusieurs sont souvent implémentés de manière inappropriée ou non standard. Avoir un bon texte alternatif avec suffisamment de détails permet d’imaginer une photo mentale de ce qui est représenté. De plus, il y a quelques éléments importants à retenir :
- Être précis et équivalent au contenu et à la fonction de l’image (décrire sa fonction en plus de son contenu s’il s’agit d’une image fonctionnelle) ;
- Être court et être présenté en quelques mots (maximum de 100 caractères) ;
- Contenir un maximum de deux mots-clés principaux au besoin.
- Avoir un attribut « alt » vide si l’image est purement décorative.
- Utiliser des ponctuations qui rendent le texte plus facile à comprendre, au besoin (les lecteurs d’écran font une pause pour les points, les points-virgules, les virgules, les points d’interrogation, les points d’exclamation et les fins de paragraphe).
- Ne PAS être redondant et ne PAS dupliquer le texte entourant l’image ;
- Ne PAS fournir des informations supplémentaires ou un contexte qui ne serait pas autrement visible sur la page ou en regardant l’image ;
- Ne PAS contenir certains termes, tels que « image de… » ou « photo de… », surtout lorsqu’il s’agit d’une précision totalement inutile (au besoin, remplacer les termes par « logo de… », « illustration de… » ou « graphique de… ») ;
Pour plus d’information sur le sujet, vous pouvez vous inscrire aux formations en Accessibilité Web ou en Accessibilité du contenu numérique sur Mastera. Si vous avez des images plus complexes, vous pouvez vous référer aux indications du W3C sur le texte alternatif dans les images complexes.
Sources :